Le bonheur peut rendre triste ,

   mais ça reste du bonheur...

 

J'ai fermé les yeux , j'ai voyagé dans mon passé
j'ai trempé ma plume dans l'encre de mes souvenirs.
Je suis parti sans te dire adieu ,
c'est aujourd'hui que je t'écris.
ORAN , si longtemps , longtemps présente .
Genêts blancs , bougainvilliers en fleurs et géraniums.
Souvenirs des caresses du vent sur les blés dorés ,
oliviers à perte de vue .
En grand tapis les vignes sous le soleil brulant .
Souvenirs du temps où la mer et le ciel se touchaient .
Souvenirs du sable chaud sous nos pieds nus,
la mer , les défis , les jeux et les rires .
Charlot et sa poussette ,pommes caramels et piroulis !
La calentica à la sortie de l'école ,
la cigarette achetée au détail chez Kadour
les chumbos au petit matin (pelés s'il vous plait)
à consommer avec modération ,
sans quoi (la lavativa) viendrait à la rescousse !
Le "baranco" , notre ravin , ouvert à l'aventure !
Les cris des mamans appelant leurs progénitures résonnent
encore dans mes oreilles !!!
Dame ORAN merci ,tu t'es offerte et je t'ai beaucoup aimée.
On s'est quitté à tout jamais ,
mais je garderai toujours dans ma tête et dans mon cœur ,
le vécu d'une grande histoire d'amour....
 
                                                                                                     Nardo Garcia , Juin 2008
 
 

                                  

          

 

                        

 

                         

 

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